Liberté

Œuvre en série limitée signée par l'artiste,
livrée avec certificat d'authenticité
Prête à accrocher chez vous
Création : 2015 © SB

Peintre majeur du romantisme, Eugène Delacroix réalise en 1830 cette immense huile sur toile (2,60mx3,65m). « La Liberté guidant le peuple » s’inspire de la révolution des Trois Glorieuses qui eut lieu cette même année à Paris. A l’arrière-plan, la cathédrale Notre-Dame – emblème d’un socle conservateur- face à laquelle une foule d’émeutiers franchit une barricade. Au centre, la femme brandissant le drapeau tricolore s’impose comme allégorie de la liberté. La mise en exergue du drapeau républicain indique l’adhésion de Delacroix à l’idéal libéral, rappelant que la révolution de 1789 avait pour but de faire disparaitre les idées d’Ancien Régime et qu’il reste à mettre en œuvre ses principes.

Le tableau est à tel point ancré dans l’esprit populaire qu’il constituera l’effigie du billet de 100 francs créé par la Banque de France en 1978 et sera utilisé jusqu’au passage à l’euro.

Il figurera parmi les quelques 200 chefs-d’œuvre exposés au Louvre-Lens lors de son inauguration en 2012 et fera l’affiche de l’événement. Un Musée bâti sur une ancienne fosse de mines du Nord-Pas-de-Calais, ce qui n’aurait pas déplu à Delacroix.

Histoire forte que celle de ce tableau doté d’un grand pouvoir d’évocation, et qui fait sens dans notre imaginaire collectif. Œuvre révolutionnaire s’il en est, je l’ai associée à l’une de mes toiles dont le propos vise à signifier que les pensées doivent s’inscrire dans le mouvement pour perdurer. Un voyage au pays des idées qui fondent les valeurs profondes d’une société, mais doivent aussi veiller à en dénoncer les dérives - consuméristes notamment, comme ce code barre inséré en écho au billet de 100 Frs. Une mise en abîme des personnages du tableau et des visiteurs du musée, dans un espace de circulation où chacun peut librement s’insérer. Un hommage au fier militantisme de Delacroix, avec la vision d’une liberté toujours en éveil, refusant de voir la démocratie bafouée.